En réponse à L’Equipe des daubasses selon Benjamin Graham.
« Nous sommes biend d’accord que notre approche n’est pas scientifique, juste statistique mais nous pensons aussi que la vérité des chiffres doublée d’un gros « bon sens paysan » peut nous éviter bien plus de déboires que d’autres approches plus subjectives et plus émotionnelles. »
Le bon sens c’est pas mal mais… perfectionner le doigt mouillé par un poil de recherche sur le net quant à la valeur du m2 de la zone, et mieux un ou deux coups de fils aux agences du coin, pas mal non plus (parce que l’anecdote de Frédéric est on ne peut plus pertinente et souvent vérifiée. Surtout s’agissant de locaux industriels. Mais pas que. Allez vous balladez dans les centres ville du centre de la France, vous verrez !
Idem pour l’évaluation des stocks et des machines et autres matériels (dans bien des métiers invendable en cas de liquidation). Et de l’avantage concurrenriel. Non pour estimer un goodwill que vous avez mille fois raison de compter pour peanuts, mais pour évaluer la pérennité de la boîte. Car oublier qu’une entreprise est D’ABORD une machine à vendre, c’est pendre le risque de voir la belle trésorerie et les autres éléments d’actifs si alléchants sur le papier, fondre comme neige au soleil. Et avec eux les espoirs de plus value !
Alors, certes, on ne peut être expert en tout, mais on peut quand même afiner en consultant les syndicats professionnels (z’ont souvent une collection d’abaques très instructives qui fixent des normes métiers). Et les chambres de commerce, dont les conseillers techniques connaissent bien le tissu local. On peut aussi regarder du côté des boîtes à vendre. Car même si pas à l’échelle d’une entreprise cotée, la manière dont elles se valorisent peuvent quand même raconter deux trois trucs.